Il y a 70 ans, deux égyptologues français, Alexandre Varille et Clément Robichon, mirent à jour une fresque dans les ruines du Temple Funéraire d’Amenophis, Fils de Hapou, à Karnak, Égypte. Ainsi, on a découvert comment le pharaon Amenhotep III avait honoré son plus intime collaborateur, à l’occasion de son grand jubilé des trente ans de règne. Cependant, depuis 1935, date de cette importante découverte, les archéologues n’ont pas remarqué que le texte de cette fresque était repris mot pour mot dans celui de la Bible, Genèse 41, lorsque Pharaon installe Joseph aux commandes de toute l’Égypte.
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Même la date concorde, sauf que dans la Genèse, Joseph a 30 ans, alors que pour Amenophis Fils de Hapou, c’est le trentième anniversaire de sa nomination au plus haut poste de l’Égypte.
La fresque du Temple funéraire d’Amenophis, Fils de Hapou démontre le lien entre la Bible et la réalité historique. Sa localisation par Alexandre Varille et Clément Robichon en 1935 fut peut-être chanceuse. Pour moi, elle constitue l’une des plus grandes découvertes archéologiques du XXe siècle. Mais Varille et Robichon n’avaient pas entrevu l’importance de leur trouvaille.
Pourquoi fut-elle ensuite occultée par l’égyptologie ? Cela reste un mystère. On ne la trouve dans aucun des ouvrages publiés par des égyptologues de renom de ces cinquante dernières années. On comprend pourquoi les exégètes, historiens et archéologues bibliques ne la connaissent pas. Bien plus, j’ai découvert qu’il s’agissait du document le plus ancien copié dans la Bible. Discutée et redécouverte dans le Tome 1 de La Bible avait raison, cette relique est reproduite en couleur sur la couverture du Tome 2 de La Bible avait raison. Elle est âgée d’au moins 3100 ans et d’au plus 3400 ans. Elle devrait bientôt prendre une place prépondérante dans un grand musée national, au lieu de croupir au fond des archives de l’IFAO, l’Institut Français d’Archéologie Orientale du Caire. (Davidovits, Amenophis, Amenhotep Fils de Hapou).